Micheline Libon
Ancienne Vice-présidente de l'Institut Destrée (1991-2016)
Antheit 6 janvier 1938, Bouge 25 décembre 2023.
2023 n’aura épargné ni l’Institut Destrée ni la Wallonie, en les privant tour à tour de Jacques Brassinne, Jean-Maurice Dehousse, Jean-Marie Duvosquel et Micheline Libon.
C’est sur la pointe des pieds qu’elle nous a quittés, le jour de Noël 2023, sans doute pour confirmer ce regard critique et décalé qu’avait toujours porté cette historienne de la Wallonie qui était née en 1938 le jour de l’Épiphanie. Loin d’être un long fleuve tranquille, son parcours de vie révèle la ténacité que cachait sa discrétion.
Pionnière de l’histoire du Mouvement wallon, elle apporta sa solide expertise d’historienne, son exigence de chercheuse et d’enseignante, ainsi que sa caution scientifique aux recherches historiques menées par l’Institut Destrée, tout en s’engageant dans la "cité", en tant que vice-présidente de son conseil d’administration, mandat qu’elle exerça activement pendant 25 ans (1991-2016).
Micheline Libon avait à peine deux ans quand son père, militant communiste, est mobilisé, comme des milliers de jeunes Wallons de sa génération, pour rejoindre les rangs de l’Armée belge. Conscient que la lutte contre l’Allemagne nazie prendrait quelques années de son existence – voire davantage – le père avait donné des instructions précises à son épouse : Micheline fréquenterait l’école officielle et non l’école catholique. Combattant de ’40, il fut fait prisonnier de guerre le 23 mai, sans avoir tiré un seul coup de feu. De cette captivité loin des siens, il ne reviendra que cinq ans plus tard (20 mai 1945) confronté à l’évidence : sa petite fille était du haut de ses 7 ans inscrite à l’école catholique d’Antheit, village où s’était installée, depuis 1939, une communauté de Sœurs de la Providence d'origine française. Malgré les protestations du père, qui s’exprimait toujours en wallon, Micheline accomplit ses primaires sous le regard bienveillant des Sœurs de la Providence et malgré le souhait de l’adolescente de poursuivre des humanités à Huy, la naissance d’un petit frère (Jean Libon en 1946) et la conjoncture du temps la maintiendront auprès des sœurs, où elle accomplit un "4e degré" en "coupe/couture". Viendront ensuite trois années à l’École moyenne professionnelle de la ville de Huy ; mais là encore l’adolescente est inscrite à "la section d’atelier d’apprentissage, coupe et couture". À la rentrée scolaire 1955, elle s’inscrit néanmoins au "Cercle polyglotte. Établissement pour l’étude des langues et des sciences commerciales" qui, toujours à Huy, conduit vers un métier de secrétariat. Alors qu’à l’été 1958, un important concours de recrutement est lancé par la Défense nationale, elle se présente avec plusieurs centaines de candidats à l’examen organisé à la Caserne Dossin (Malines). Seuls les cinq premiers classés ont le droit de choisir leur "arme" : Micheline Libon choisit l’aviation et est affectée, dès le mois d’août 1958, comme secrétaire auprès du 9e Wing de chasse, à la base militaire aérienne de Bierset. Faisant partie du personnel civil, elle y travaille jusqu’en juillet 1960.
Tous les week-ends de cette "période Bierset", ce n’est pas dans la maison natale qu’elle passe le plus clair de son temps, mais chez les sœurs qui la convainquent d’entrer dans les ordres. À l’automne 1960, elle est accueillie dans la Congrégation des sœurs de la Providence, dont les principes reposent sur la simplicité, la pauvreté et la charité. Décidant de s’éloigner d’Antheit, elle choisit le site de Portieux, dans les Vosges. Elle y prononce ses premiers vœux et y accomplit son noviciat, avant de solliciter son transfert vers la Congrégation des sœurs de la Providence et de l’Immaculée Conception de Champion, où elle refait deux ans de noviciat. Ne disposant d’aucun diplôme de l’enseignement secondaire, sœur Michèle prépare alors et réussit les épreuves au Jury d’État du cycle inférieur de l’enseignement général ; ensuite, elle suit le cours normal du cycle supérieur à l’Institut de la Providence à Champion. C’est à plus de 30 ans qu’elle décroche son diplôme de fin d’humanités, ainsi que celui "d’aptitude à accéder à l’enseignement supérieur" (été 1968). Durant ces trois années, elle doit beaucoup à sa titulaire du cours d’histoire, Jehanne Dierickx-Smets (1933-2011) ; la passion qui habite ses cours est communicative et c’est remplie de certitude que Micheline Libon décide de poursuivre des études en histoire et de se lancer dans un cursus universitaire à l’Université catholique toujours située à Leuven. Quand l’étudiante entame son cursus, elle n’échappe cependant pas au Walen buiten qui conduit à la scission de l’Université. Elle en restera profondément marquée.
De ses années louvanistes, elle retient aussi tout particulièrement les enseignements de plusieurs professeurs : les sociologues Jean Remy (1928-2019) et François Houtart (1925-2017), l’approche historique de Léopold Genicot (1914-1995) et les séminaires d’histoire contemporaine du chanoine Roger Aubert (1914-2009). C’est auprès de ce dernier qu’elle choisit son sujet de mémoire. À certains étudiants qui finissent leur cursus en 1972, année du centenaire de la fondation de l’abbaye de Maredsous, le professeur Aubert propose de traiter des problématiques en rapport avec cet événement, leur offrant ainsi la possibilité de participer à un colloque programmé à l’automne 1972 et dont il a la responsabilité. C’est ainsi que l’étudiante Libon s’attaque à l’étude du village de Denée, le village où est implantée l’abbaye, sous ses aspects économiques, sociaux et politiques, entre 1834 et 1924, et aux aspects foncier et juridique de l’abbaye entre 1872 et 1924. Ne mesurant pas les obstacles techniques (cartes, graphiques) et administratifs (autorisations à obtenir) de son sujet, elle ne dépose son mémoire qu’à la session de janvier 1973, mais relève néanmoins le défi d’une communication réussie au colloque à la mi-octobre ’72. Micheline Libon découvre ainsi les vrais aléas du métier d’historien. Sans surprise, son mémoire est brillant et sa passion n’est pas assouvie.
En février 1973, elle entame sa carrière professionnelle à l’Institut de la Providence, à Herve, où elle enseigne l’histoire, disposant d’un horaire à mi-temps. En août, un mandat d’assistante, à mi-temps également, l’attend à l’UCL, dans le cadre des travaux dirigés d’histoire de la Faculté de Droit. Elle y rejoint l’équipe du professeur Philippe Godding (1926-2013), titulaire du cours de critique historique. Composée de doctorants et d’assistants qui se renouvellent en fonction de la durée de leur mandat, cette équipe encadre le professeur dans l’organisation des « séminaires » d’application du cours de Critique historique. À partir d’octobre 1977, Micheline Libon est employée à temps plein, ce qui doit lui permettre de mener en parallèle une thèse de doctorat.
Ses activités d’enseignement sont importantes. Il s’agit de veiller à la qualité des travaux demandés aux jeunes étudiants de 1ère candidature en Droit appelés à "faire de l’histoire", à travailler un sujet avec méthode et rigueur intellectuelle à partir de documents, témoins de l’époque. Comme chaque assistant, elle a la responsabilité de quatre ou cinq groupes, parfois davantage à certaines époques, groupes d’environ 25 voire 30 étudiants pour huit séances de deux heures. Elle choisit les dossiers thématiques en fonction de ses affinités et subdivise les thèmes en fonction du nombre d’étudiants. Celle qui deviendra la première assistante du professeur Godding prépare alors un syllabus de critique historique, un volume imprimé annuel qui rassemble de nombreuses sources, puis, après avoir entendu leur exposé oral, elle corrige les rapports écrits (de 25 à 30 pages) des étudiants invités à lire et surtout à analyser les documents choisis.
L’assistante a la liberté de choisir les thèmes abordés et, déjà, émerge sa prédilection pour l’histoire politique et sociale du pays, de la Wallonie en particulier. Ainsi, à l’Université catholique de Louvain, dans les années 1976-1995, une série d’étudiants travailleront sur divers thèmes : la Résistance : unité de pensée, unité d’action ? (à travers la presse clandestine) ; la conquête du suffrage universel ; la fonction royale en Belgique ; sur la question royale ; la commotion sociale de 1886 en Wallonie ; la grève de l’hiver 1960 et l’opinion publique belge ; le Mouvement wallon et la marche vers le fédéralisme ; voire la création de l’État d’Israël.
Au sein de la Faculté de Droit, avec Sylvette Dupont-Bouchat, en plus de la charge d’enseignement, Micheline Libon prend une part active au montage de l’exposition La Faculté à travers les siècles (1426-1978), inaugurée le 20 octobre 1978, à l’occasion de son transfert au Collège Thomas More à Louvain-la-Neuve. Cinq ans plus tard, les historiens enseignant à la Faculté de droit sont rattachés administrativement au Département d’histoire, où sa thèse de doctorat est particulièrement attendue. Ayant obtenu l’autorisation de la Congrégation de la Providence pour l’entreprendre, Micheline Libon choisit le chanoine Aubert comme directeur de thèse et n’hésite guère sur sa problématique. A l’heure de la scission de l’Université catholique de Louvain, des succès électoraux du Rassemblement wallon et des réformes institutionnelles qui tardent à venir, elle sera la première historienne à défendre, dans une université belge, une thèse de doctorat sur le Mouvement wallon.
Interpellée par le caractère minoritaire des catholiques au sein du Mouvement wallon, elle jette son dévolu sur Élie Baussart (1887-1965), professeur au Collège des Pères Jésuites à Charleroi, un démocrate-chrétien, fondateur d’une revue mensuelle au titre emblématique La Terre wallonne (octobre 1919-avril 1940). Les archives sont abondantes, les problématiques à développer nombreuses et, au-delà du temps consacré à l’enseignement, la chercheuse accorde une attention toute particulière à sa mère malade. Alors que Suzanne Sottiaux (la veuve d’Élie Baussart) accorde l’accès à tous les documents, l’historienne pratique l’interview auprès de contemporains qui ont connu Baussart et peut compter sur Jean Pirotte, alors assistant, pour relire les épreuves et la conseiller, ainsi que sur sœur Gemma (Angèle) Pirot (1917-2023), sa fidèle complice géographe. En octobre 1986, l’attente est comblée. Élie Baussart (1887-1965). L’identité wallonne et le Mouvement wallon est une thèse brillamment défendue et accueillie, qui interroge le concept d’identité wallonne à une époque, où il n’avait pas encore pignon sur rue. En 1987, cette thèse reçoit le prix de la Fondation "Prix Jules et Marie Destrée" et, le 22 mai 1989, l’Académie des Sciences, des Lettres et des Beaux-Arts de Belgique lui attribue le Prix Suzanne Tassier de la Classe des Lettres.
Dans le cadre du Département d’histoire de l’UCL, où elle est désormais cheffe de travaux, Micheline Libon est lectrice de plusieurs mémoires et membre, à deux reprises, d’un jury de thèse de doctorat. Au début des années ’90, à la suite de l’éméritat du professeur Godding, elle reprend en duo, avec Sylvette Dupont-Bouchat, le cours de Critique historique puis celui d’Histoire des idées et des faits. En 1996-1997 et 1997-1998, elle assume la fonction de coordinatrice de la Première candidature en Droit ainsi que celle de secrétaire du jury de cette même Première candidature. Admise à la retraite le 1er février 1998, l’historienne avait ouvert d’autres horizons à ses activités.
Sollicité comme experte par l'Institut Destrée pour évaluer la faisabilité de la réalisation d'une Encyclopédie du Mouvement wallon, elle participe à deux réunions de commission à cet effet en janvier et février 1985. Elle apporte son soutien puis s’investit dans l’ambitieux chantier lancé l’année suivante par le Centre d’histoire de la Wallonie et du Mouvement wallon : mener une recherche historique rigoureuse et publier une Encyclopédie du Mouvement wallon. Membre du Comité scientifique de ce projet de recherche fondamentale, elle participe à la première réunion tenue au Parlement de la Communauté française à Bruxelles, le 11 septembre 1986, et consacre son temps et ses recherches à la réussite de cette aventure, se joignant à Philippe Destatte et à Paul Delforge non seulement pour copiloter le projet, mais aussi pour contribuer à son succès par des articles personnels et consentir à un volumineux travail de relecture avec son acribie coutumière. Parallèlement, l’historienne signe deux ouvrages dans la collection Écrits politiques wallons, le premier consacré à Élie Baussart, le second à Georges Truffaut, tout en portant son regard critique sur la production historique de l’Institut Destrée.
Membre du Comité scientifique de l’ARCA (Archives du monde catholique) à l’UCL, de 1995 à 2006, elle avait été, en octobre 1987, membre fondatrice de la Fondation wallonne Pierre-Marie et Jean-François Humblet, établie à Louvain-la-Neuve. Administratrice jusqu’en 1999, elle y assure à trois reprises la présidence de son jury du prix Mémoires ou Thèses. En 1987 encore, elle devient administratrice de la Fondation Élie Baussart et elle rejoint surtout le Conseil d’administration de l’Institut Jules Destrée. À partir de février 1991, elle en devient vice-présidente, s’investissant intensément dans ses activités liées à la recherche historique, ainsi que dans les questions portant sur l’avenir de la société wallonne.
Considérant l’histoire comme une discipline éducatrice à la citoyenneté, comme un outil qui doit aider à dénouer, à briser les stéréotypes par la rigueur de l’analyse des sources dans un contexte donné, elle s’inscrit ainsi dans les pas à la fois du chanoine Aubert et de Léopold Genicot. Micheline Libon, quant à elle, apporte son expertise au groupe de travail, lancé au sein de l’Institut Destrée, qui, dès 1993, envisage une Charte fondamentale pour la Wallonie avant d’aboutir, en juillet 1997, à la rédaction d’une proposition de Constitution wallonne en 45 articles. C’est ainsi qu’elle concevait ce métier auquel rien ne la prédestinait : l’histoire est telle une "charpente" humaine qui crée et enracine un citoyen dans la cité.
Paul Delforge
6 avril 2024.
Bibliographie de Micheline Libon
Le village de Denée, terre d’accueil de la nouvelle fondation bénédictine. Communication au Colloque d’histoire monastique contemporaine sur la restauration monastique dans l’Europe occidentale du XIXe siècle (Abbaye de Maredsous, 12-14 octobre 1972) ;
La Résistance belge pendant l’année 1941 à travers la presse clandestine, dans Bulletin du Centre de Recherches et d’Études historiques de la Seconde guerre mondiale, n° 6, novembre 1975, p. 43-44 ;
En collaboration : Aperçu des recherches courantes d’histoire contemporaine en Belgique. 1973-1974, Kessel-lo, 1975 ;
Comment peut-on être tout à la fois catholique, démocrate et wallon ?, Conférence à l’AWALCLO, 27 mars 1987 ; Idem dans la revue « Louvain », mars 1987, p. 19-20 ;
Élie Baussart. Les catholiques et la question wallonne (1914-1961). Conférence dans le cadre conjoint Fondation Élie Baussart-Institut Jules Destrée, Charleroi, 23 avril 1988 ;
Élie Baussart, la démocratie chrétienne et le régionalisme. Exposé au 3e Congrès de l’Association des Cercles francophones d’histoire et d’archéologie, Namur, 18-21 août 1988 ;
L’unité des agriculteurs wallons combattue par l’Eglise, dans Wallonie Nouvelle, septembre 1989, p. 42-44 ;
L’Union des femmes de Wallonie (1912-1936), dans Luc COURTOIS, Françoise ROSART, Jean PIROTTE (dir.), Femmes des années 80, Louvain-la-Neuve, 1989, p. 185-191 ;
Élie Baussart : « Raciner » les Wallons. Préface de Jules Gérard-Libois, Charleroi, Institut Jules Destrée, 1993, Collection « Ecrits politiques wallons », n° 6 ;
Élie Baussart, la démocratie chrétienne et le régionalisme, dans Foi, gestes et institutions religieuses aux 19e et 20e siècles, Luc COURTOIS et Jean PIROTTE (dir.), Louvain-la-Neuve, 1991, p. 127-135 ;
De la question royale et de quelques catholiques wallons dissidents, dans Contradictions (n° 65/66) et Toudi (n° 5), 1991, p. 205-219 ;
Wallons et catholiques : quelques pierres d’attente sur un chemin difficile, dans La foi et le temps, n° 1, janvier-février 1992, p. 28-39 ;
Démocratie chrétienne et politique. Un texte inédit d’Élie Baussart, dans Françoise ROSART et Guy ZELIS (dir.), Le monde catholique et la question sociale (1891-1950), Bruxelles, 1992, p. 165-182 ;
À propos de revendications wallonnes au cours de l’Entre-deux-guerres, dans Luc COURTOIS et Jean PIROTTE (dir.), Images de la Wallonie dans le dessin de presse (1910-1961), Louvain-la-Neuve, 1993, p. 29-42 ;
Avec Étienne DUVIEUSART, Jean Duvieusart dans Images de la Wallonie..., op. cit., p. 95-96 ;
Jean Duvieusart, dans Nouvelle Biographie nationale, t. 4, Bruxelles, 1997, p. 145-150 ;
Des intellectuels wallons, catholiques et démocrates. L’aventure de la « Terre wallonne » dans l’Entre-deux-guerres, Exposé au colloque conjoint Fondation Élie Baussart-Institut Jules Destrée (1993) ;
Préface à Philippe DESTATTE, L’identité wallonne. Essai sur l’affirmation politique de la Wallonie (XlX-XXe siècles), Charleroi, 1997, p. 5-10 ;
De la « Séparation administrative » au fédéralisme (1912-1950) : quête identitaire du Mouvement wallon ? dans Cahiers d’histoire du Temps perdu, Foyoûs d’Istwère de Tins pièrdou, Namur, 1998, p. 1-5 ;
Avec Jean-Pierre NANDRIN, Le Sénat de 1831 à 1893 dans L’histoire du Sénat de Belgique de 1831 à 1995, Bruxelles, 1999, p. 88-119 ;
Notices dans l’Encyclopédie du Mouvement wallon (2000-2001) et co-direction de celle-ci avec Paul DELFORGE et Philippe DESTATTE :
Amis de la Terre Wallonne ; L’Avant-Garde (1901-1931) ; Baussart Élie ; Cercle d’Études wallonnes de l’UCL ; Chantecler (1946-1948) ; Delperée Albert ; Denuit Désiré ; Doutrepont Auguste ; L’Ergot (1932-1942) ; Fédération wallonne des étudiants de Louvain ; Garitte Gérard ; Géradin Amand ; Goffïnet André ; Harmignie Pierre ; Herbay Paul ; Laffineur Raymond ; Lecocq Albert ; Législations linguistiques ; Levaux Jacques ; Levaux Léopold ; Mayence Léonce ; Mullenders William ; Muraille Guy ; Question royale et Mouvement wallon ; Remiche Bernard ; Remiche Jean ; Rénovation wallonne ; Roland Etienne ; Union démocratique belge ; Union des femmes de Wallonie ; Wallonie catholique.
En collaboration avec Paul Delforge :
Ballieu Robert ; Dabin Jean ; Delchef Marguerite ; Delfosse Antoine ; Goffinet Jean ; Hachez Albert ; Hannotte Léon ; Lavendhomme René ; Liénard Robert ; Luxen Jean-Louis ; Maisin Joseph ; Raucent Léon ; Taminiaux Jacques ; Université wallonne.
En collaboration avec Philippe Carlier :
Congrès wallon de 1912.
En collaboration avec Alain Colignon :
Politique extérieure et Mouvement wallon dans l’Entre-deux-Guerres.
Georges Truffaut. Wallonie : Utopies et réalités. Préface de Jean-Maurice Dehousse, Charleroi, Institut Destrée, 2002, Collection « Ecrits politiques wallons », n° 8;
Avec Pierre SAUVAGE, Les engagements politiques hors des partis, dans Jean PIROTTE et Guy ZELIS (dir.), Pour une histoire du monde catholique au 20e siècle, Wallonie-Bruxelles. Guide du chercheur, Louvain-la-Neuve, 2003, p. 267-278 ;
Georges Thone - Georges Truffaut (1940-1942). Et la Wallonie dans tout ça ? Un autre regard, dans Luc COURTOIS, Jean-Pierre DELVILLE, Françoise ROSART, Guy ZELIS (dir.), Images et paysages mentaux des 19e et 20e siècles, de la Wallonie à l’Outre-mer, Louvain-la-Neuve, 2007, p. 49-82.
Participation à la réalisation d’une cassette vidéo consacrée à Élie Baussart. Une conscience de son temps par le CARHOP (1989) ;
Participation, avec Paul Delforge, à l’émission Mémo de la RTBF Namur portant sur l’Encyclopédie du Mouvement wallon (2001) ;
Participation à une émission de la RTBF Musique3 portant sur Léopold III dans le cadre de Mythographies, le magazine de l’histoire (2002) ;
Interview à RTC Liège à propos de Georges Truffaut (2002).
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