v Education permanente de la Communauté française Wallonie - Bruxelles
L'Institut Destrée est reconnu comme service général d'Education permanente par la Communauté française Wallonie - Bruxelles. L'équipe de l'Institut Destrée travaille sur des chantiers liés à plusieurs domaines de compétences : recherche, société de l'information, prospective et citoyenneté. Construits en partenariats, ils se concrétisent par des séminaires, des colloques, des conférences et des publications (articles, livres, CD, DVD).
Les documents présentant les dossiers concernés pour l'année 2018 sont proposés ici :
v Analyse 1.
Philippe Destatte
Namur, le 6 janvier 2018
12.066 signes.
Depuis août 2017, un vent nouveau souffle sur la gouvernance en Wallonie. Les locaux du Gouvernement situés à Namur sont pleinement réinvestis par leur ministre-président. Plus qu'une anecdote, c'est un signe fort de reprise en main des rennes de la Wallonie par un capitaine à plein temps en un lieu connu de tous, même si l'ère numérique offre la tentation d'être partout à la fois (et donc nulle part). Le rôle du pouvoir régional est d'exercer ses prérogatives en toute souveraineté, en étant à l'écoute des différents partenaires et acteurs, mais en gardant son rôle de dirigeant. Le temps presse, le changement est nécessaire et commence à opérer. Des efforts doivent être faits collectivement pour s'aligner financièrement à l'Europe, créer de l'activité à valeur ajoutée et retrouver une harmonie sociale. Que la lumière de l'Elysette se répande en Wallonie.
Analyse 2.
v Hélène Bodart
Conseillère à l'Institut Destrée
L’art de faire pousser les baobabs
Namur, le 30 avril 2018
19.722 signes.
Et si on pariait sur l’éducation pour construire un nouveau monde de demain. Il s’agirait de revoir le système en profondeur, en valorisant les pédagogies alternatives, le rôle de l’enseignant, en changeant les méthodes d’évaluation, et proposant de nouveaux savoirs, savoir-être et savoir-faire. L’éducation permanente serait un axe à rendre prioritaire. Enfin, l’école, les parents, les médias devraient assumer la mission d’inspirer les jeunes générations. Investissons à long terme pour que ces jeunes poussent et deviennent aussi grands, durables et solides que les baobabs.
v Analyse 3.
Philippe Destatte
Investir dans les jeunes en Wallonie, un nouveau panel citoyen
Namur, le 3 mars 2018
18.315 signes
Alors que la démarche laisse certains journalistes perplexes, le Parlement de Wallonie réitère une expérience de panel citoyen, pilotée par l'Institut Destrée. En effet, plus que jamais la confiance entre les élus et les citoyens est fragile, parfois rompue. Elle peut être rétablie à condition de faire des efforts de recherche, d'expérimentation et de stabilisation. La démocratie a besoin d'être permanente, approfondie, transcendante, de ressembler au profil du citoyen et les processus politiques, désacralisés. Ce travail de rapprochement est très délicat, il ne s'agit pas de remettre en cause la légitimité des élus. Le citoyen doit apprendre à réfléchir pour le collectif. Être gestionnaire public ou énoncer des politiques n'est pas un exercice d'improvisation, la résolution de problèmes demande de les maîtriser. Le panel consacré aux jeunes (autour des thèmes de l'emploi, la formation, la mobilité, le logement, la capacité internationale, le développement durable) est précédé d'un Wallonia Policy Lab, qui a ressemblé douze jeunes qui ont identifié trois propositions d'enjeux sur lesquels les panélistes pourront ou non réfléchir... affaire à suivre !
v Analyse 4.
Philippe Destatte
Pourquoi les jeunes seraient-ils plus résignés qu'ailleurs ?
Namur, le 21 mars 2018
13.761 signes
Qu'est devenue la jeunesse wallonne ? Motivée, enthousiaste, compétente, parfois désabusée, résignée ou en questionnement sur son chemin. Alors qu'elle représente une véritable source de richesse et de développement pour la Wallonie, on peut être inquiet des taux de chômage particulièrement hauts en Wallonie (principalement à Liège et dans le Hainaut, deux provinces qui ont reçu des aides « jeunesse » de l'Europe). Il y a aussi le phénomène NEETs (qui touche 15% des jeunes 15-24 ans) et la Sherwoodisation, les précaires cachés toujours plus nombreux à cause des crises financières, économiques, sociales ou identitaires qui ont frappé les régions. Le manque de sens, de repères, de formation, d'espoir ou d'accueil (pour les jeunes étrangers) met en péril la remise sur les rails de cette frange de la jeunesse. Pourtant, elle est bel et bien là, vivante, créative, en soif d'apprendre. Le Gouvernement l'a bien compris et des aides se mettent en place tant au niveau de la formation, que des offres et coups de pouce à l'emploi, deux pôles à rapprocher.
v Analyse 5.
Philippe Destatte
Un Wallonia Policy Lab sur la trajectoire prospective
Namur, le 9 avril 2018
20.175 signes
L'Institut Destrée a remis en route sa Cellule indépendante de Prospective régionale (CiPré) et a développé un laboratoire des politiques collectives, publiques et entrepreneuriales (Policies) pour la Wallonie en Europe, basé sur le modèle de l'EU Policy Lab. Il s'agit d'un lieu et d'un processus expérimental qui a pour but de trouver de nouveaux modèles de politiques collaboratives et innovantes. Le but est de rendre la prospective plus opérationnelle, d'expérimenter des modèles démocratiques plus impliquant pour le citoyen, de s'ouvrir au monde et de s'inscrire dans un territoire plus grand que la Région wallonne. Les portes de l'avenir s'ouvrent par le bas, d'où la nécessité que les différents acteurs du changement (citoyens, institutions, pouvoirs publics) travaillent main dans la main.
v Analyse 6.
Philippe Destatte
La Wallonie du verre à moitié plein : c'est grave docteur ?
Namur, 4 juin 2018
15.574 signes
Ce sont bien deux Wallonie différentes qui émergent de l'exercice réalisé le 23 mai 2018 par le Ministre-Président du Gouvernement de Wallonie Willy Borsus devant le Parlement pour y dresser l'état de la Wallonie. Cette approche, combinée aux regards différents que l'on pose sur l'évolution de la Région, se concilie assez bien avec la théorie du verre à moitié vide et du verre à moitié plein. Alors qu'on se réjouissait régulièrement du côté de l'ancienne majorité des progrès économiques de la Wallonie, le nouveau ministre-président s'alarme du retard dramatique par rapport à la Flandre, Bruxelles ou même la moyenne européenne. Malgré les contrats d'avenir, malgré les plans dits Marshall, malgré les évaluations annuelles, trop fragiles, trop rapprochées et mal définies, depuis 1990 (la fin du déclin wallon), les indicateurs économiques wallons stagnent par rapport à la plupart de ses voisins. Et si la Wallonie sortait seulement d'une première phase d'évolution, celle de la préparation au changement ? Et si 2019 était l'entrée dans une phase plus volontariste ? L'appel au WalDeal du Gouvernement wallon pourrait bien s'inscrire dans cette direction.
v Analyse 7.
Philippe Destatte
Wallonie : est-ce grave docteur ? (2) Sortir de l'intention par la révolte
Namur, 10 juin 2018
19.393 signes
Comment sortir du schéma de l'immobilisme ? Parmi les théories de processus de changement, celle de Prochaska et DiClemente en modélise une en six étapes : la pré-intention, l'intention, la décision, l'action, l'entretien et enfin la finalisation. Le verre à moitié plein (ou à moitié vide) de l'économie wallonne devrait se remplir en toute autonomie. Actuellement, ce sont la Flandre et l'Europe, mais aussi la réduction des dépenses des Wallons, qui comblent une partie de ce vide. La responsabilité et le passage à l'action doivent être à la fois individuels et collectifs pour être efficace et remonter la pente vers l'autonomie économique. La renaissance est possible, à condition que toutes les volontés s'accordent, que la révolte face à la paupérisation traverse l'ensemble des acteurs et qu'il y ait un véritable passage à l'action. Le WalDeal ainsi que les premières décisions et prises et actions menées par le Gouvernement pourraient construire un avenir favorable pour la région.
v Analyse 8.
Hélène Bodart
Conseillère, chargée d'interfaces et de veille auprès du directeur général
Une expérience citoyenne au Parlement de Wallonie ... Cinq jours au cœur de la démocratie wallonne
Namur, 30 octobre 2018.
13.952 signes.
Un panel citoyen intitulé “investir dans les jeunes”, chapeauté par l'Institut Destrée s'est tenu au Parlement de Wallonie durant cinq jours durant le mois d'avril 2018. C'est par le regard d'une citoyenne que le processus est ici expliqué : une invitation inattendue, un accueil par André Antoine, président du Parlement de Wallonie, puis mise en décor du projet, des objectifs et du déroulement du Panel. Des thématiques à aborder ont été identifiées et une présentation d'une réalité de terrain par des chiffres et une enquête qualitative a été faite. Les panélistes ont ensuite imaginé une vision et les enjeux liés à ces problématiques. Des spécialistes de différents domaines sont venus les éclairer sur des sujets plus complexes. Enfin, ils ont imaginé des pistes d'actions concrètes. Le dernier jour a été consacré à une rencontre avec les autorités régionales, dont le Ministre-Président Willy Borsus.
v Analyse 9.
Hélène Bodart
Conseillère, chargée d'interfaces et de veille auprès du directeur général
Namur, 30 octobre 2018.
25.039 signes.
Que retenir du panel citoyen intitulé “investir dans les jeunes” qui s'est tenu au Parlement de Wallonie durant le mois d'avril 2018. En tant que citoyen, on en ressort de cette expérience avec des liens, un engagement envers la Wallonie accru, une chance d'avoir pu s'exprimer ou encore la découverte de la complexité. On repart également avec beaucoup de questions : tout le monde peut-il faire de la politique ? Quel sera l'effet véritable de ce panel, a-t-on été entendu ? sera-t-on écouté ? Pourquoi n'a-t-on pas vu de médias ? Quel est leur rôle dans la vie démocratique ? Peut-on exercer sa citoyenneté au quotidien ? Il y a enfin dans nos bagages, le rêve d'une démocratie plus accessible, d'un pouvoir plus partagé et de réalités moins contrastées, d'une politique où le mot « bonheur » a pleinement sa place.
v Analyse 10.
Philippe Destatte
Et pourtant, le jaune vous allait si bien...
Hour-en-Famenne, 29 décembre 2018.
18.993 signes.
La présence des gilets jaunes n'est pas étonnante en Wallonie, d'une part le Wallon a depuis toujours fait preuve de mimétisme par rapport à son cousin français, mais il faut aussi admettre que le paysage socio-économique dévasté, la désinformation ou malinformation, la conjoncture stressante (liée à la hausse des carburants) et le manque de transparence quant à l'utilisation des impôts forment un terreau fertile pour ce genre de manifestation. La première vague de gilets jaunes était davantage une colère spontanée, un cri contre les inégalités sociales (et les souffrances qui en découlent), et qui appelle une réforme fiscale. Ensuite sont arrivés les gilets jaunes à la vision plus binaire de la société, les casseurs et extrémistes. Même si des efforts sont fournis par les autorités, la distance entre citoyens et élus reste trop grande, il faut également éduquer et former le citoyen pour qu'il soit éclairé, le rôle des médias est primordial. Espérons que ces manifestations choisiront les lumières et la co-construction d'une société plus juste plutôt que l'obscurité de la haine et la violence.
v Analyse 11.
Philippe Destatte
De "nouveaux" modèles de gouvernance démocratique
Namur, le 29 décembre 2018
28.206 signes.
À l'heure du populisme, de l'individualisme, des “infox” (Fake News) et autres maux de la démocratie, les innovations se multiplient pour essayer de la soigner. C'est par la genèse et l'évolution du concept de gouvernance que seront présentés ces nouveaux modèles. Un des plus influents, celui du Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD) articule l'État, le secteur privé et la société civile comme trois sphères de la gouvernance suivant une répartition des tâches précise. Aucun des trois domaines n'est porteur seul de la bonne gouvernance et les différents types de relations entre eux laissent toute sa complexité au système. Le concept de « parties prenantes » est clé dans le cadre d'une réinvention des modèles de gouvernance. La crise actuelle est également un bon prétexte pour le politique de revoir son rôle au sein du système.
v Analyse 12.
Philippe Destatte
Six mutations qui impactent la gouvernance
Namur, le 30 décembre 2018
17.610 signes.
La Révolution de l'Intelligence, la transition vers le développement durable, la nouvelle trifonctionalité sociale, le gouvernement ouvert, l'air du temps conservateur et populiste et l'influence accrue des entreprises sont six tendances qui impactent la gouvernance. Le modèle s'est peu à peu transformé : les entreprises sont de plus en plus influentes et une nouvelle sphère, celle du monde de la recherche et des universités est apparue, servant d'interface pour les trois autres (État, société civile et secteur privé). Enfin, l'adoption et la mise en œuvre des ODD depuis 2015 constituent une accélération tangible de la transition vers le développement soutenable et la perspective d'une nouvelle génération de gouvernance.
v Analyse 13.
Philippe Destatte
Une gouvernance pour un agenda 2030
Namur, le 30 décembre 2018
10.034 signes.
Lors de sa 17e session, tenue à New York en avril 2018, le Comité des Experts en Administration publique (CEPA) des Nations Unies a travaillé sur le thème de la préparation des institutions publiques à la mise en œuvre des Objectifs du Développement durable en élaborant un ensemble de principes de gouvernance efficace pour appuyer la réalisation urgente et complète de tous ces objectifs. Il y a été question d'efficacité (compétence, élaboration de politiques rationnelles, collaboration), de responsabilité, c'est-à-dire d'intégrité, de transparence et de contrôle indépendant, et enfin d'inclusion (non-discrimination, participation, subsidiarité, équité intergénérationnelle, etc.). Le but est surtout d'améliorer la démocratie et la gestion publique. Enfin, l'éducation et la formation sont fondamentales pour outiller chaque citoyen à comprendre, mais aussi participer à la démocratie et la création des politiques publiques.
v Analyse 14.
Hélène Bodart
Conseillère à l'Institut Destrée
Congrès Bifurcations 2019 et 2024 : La jeune génération au cœur des enjeux contemporains
Namur, le 7 décembre 2018
11.435 signes.
C'est ce 4 décembre 2018 que s'est tenu le congrès "Bifurcations 2029 et 2024" de l'Institut Destrée en présence de près de 300 participants, parmi lesquels de nombreux jeunes. Après une introduction évoquant la nécessité de créer un pacte sociétal, une série de pistes d'actions concrètes pour améliorer la santé de la région, préparées par les membres du Collège régional de Prospective ont été présentées autour de quatre tables rondes thématiques. Le rassemblement d'intellectuels, d'entrepreneurs, de politiques, mais aussi de jeunes autour de l'avenir de la Wallonie donne espoir et enthousiasme à le préparer et à poursuivre réflexions et actions pour demain.
v Analyse 15.
Philippe Destatte
Pourquoi toute la Wallonie n'est-elle pas au niveau du Brabant wallon ?
Entretien avec François-Xavier Lefèvre, journal "L'Echo"
Namur, le 19 décembre 2018
11.476 signes.
La Wallonie ne se redresse pas malgré les efforts, les plans et financements européens. Son principal problème étant son incapacité à créer de la valeur pour se redresser. Il faudrait rééquilibrer les deux sphères, l'une, créatrice de valeur (TVA) et l'autre sociétale. La réforme des APE, au cœur du problème, questionne la notion de périmètre de l'État, ce qu'il doit ou non prendre en charge. L'idéal serait de rentrer dans une logique de marché, plus durable, qui permettra de mieux vivre et que la région soit autonome financièrement. Philippe Destatte encourage à poursuivre la lutte contre le chômage, en prenant des mesures fortes, par exemple en défragmentant les structures (institutions, recherche, etc.) et en allégeant la bureaucratie très coûteuse ou encore en revoyant l'aide aux entreprises en parallèle avec une nouvelle fiscalité.
v Analyse 16.
Philippe Suinen
Président de l'Institut Destrée
Namur, le 5 juillet 2018
9.830 signes.
La Wallonie a grand besoin d'un pacte sociétal réunissant toutes les parties prenantes qui le souhaitent. Il pourrait être prospectif et énumérer des objectifs communs pour la région d'ici 20 ans. Ce pacte rendra la Wallonie attractive, stimulera sa croissance inclusive, le développement durable démontrera sa maturité, et fera de sa diversité une force. Des recherches et réflexions de l'Institut Destrée et du Collège régional de Prospective menées ces dernières années, dix points d'attention peuvent retenir l'attention. Citons, par exemple, l'importance de cultiver une intelligence prospective, la nécessité d'internationaliser positivement la Wallonie ou la plus-value de la construction d'une pédagogie d'entreprise. Quand l'entreprise sera mieux considérée, quand chaque citoyen sera outillé pour contribuer, et contribuera, la Wallonie se portera mieux.
v Analyse 17.
Marie-Anne Delahaut
Directrice de recherche Société de l'information et Egalité, Institut Destrée
Maîtrisez, Appliquez et dynamisez vos compétences pour apprendre, transmettre et travailler
Namur, le 22 octobre 2018
9.031 signes.
La 63ème Session de la Commission de la condition de la femme travaillera notamment sur le thème des infrastructures durables au service de l'égalité des sexes et de l'autonomisation des femmes et des filles, en activant les conclusions d'une des sessions précédentes, tenue en 2016. On retiendra de ce rapport diverses recommandations à mettre en œuvre pour l'égalité des femmes et des hommes. C'est dans ce cadre que la Fondation Millennia2025 Femmes et Innovation et l'Institut Destrée s'activent à renforcer l'autonomisation des femmes par l'innovation, au moyen notamment de l'action concrète MAD-Skills. L'objectif de Millennia2025 MAD-Skills est de fournir à ses membres les outils numériques nécessaires sécurisés pour les personnes fragilisées. Il s'agit d'une solution particulièrement innovante qui met la pédagogie au cœur de son processus.
v Analyse 18.
Marie-Anne Delahaut
Directrice de recherche Société de l'information et Egalité, Institut Destrée
Namur, le 4 décembre 2018.
18.657 signes.
Le congrès "Bifurcations 2019 et 2024 : Comment accélérer le redressement de la Wallonie ?" a été organisé par l'Institut Destrée le 4 décembre 2018 au Palais des Congrès de Namur. Près de trois cents personnes y ont participé. La volonté des organisateurs était de privilégier les débats et les interventions des participant-e-s. À cette fin, un outil spécifique numérique de délibération a été mis en œuvre : le programme Sli.Do destiné à favoriser l'interaction. Ce procédé dynamique a permis de récolter une cinquantaine de commentaires ou de questions et de fluidifier les échanges.
v Analyse 19.
Hélène Bodart
Conseillère à l'Institut Destrée
Les gilets jaunes, Une bulle de champagne qui pète à la surface du verre trop plein
Namur, le 31 décembre 2018
11.168 signes.
Depuis quelques mois, des gilets jaunes sont dans les rues de Wallonie et de France. Leurs profils sont hétéroclites : idéalistes, citoyens, suiveurs, mais aussi casseurs ou anarchistes, il est difficile d'en dresser un portrait robot. Leurs revendications sont diverses et leur présence dans les rues témoigne d'un ras-le-bol et d'un besoin de changement. Cela met aussi en lumière des malaises et lacunes de notre époque : la crise des démocraties, la mal/dés-information, la non-reconnaissance de certaines formes de violence, la crise écologique ou encore le système capitaliste et ses failles.
v Etude
Alistair Cole, Christian de Visscher et Philippe Destatte (dir.)
Les régions européennes face à la crise : Quels enjeux de gouvernance pour la Wallonie ?
Publication du livre en 2019
350.440 signes.
L’Andalousie, la Bretagne, le Pays de Galles et la Wallonie - sont quatre régions européennes à identité forte, dotées d’une tradition ou d’une tentation d’autonomie politique, mais d’une assise économique plus faible. Empreinte d’un passé social-démocrate, chaque région connaît des problèmes d’ajustement économique. Les quatre régions sont – ou ont été – en dessous de la moyenne nationale en termes de PIB. Par ailleurs, les compétences dont elles disposent ont un contrôle limité sur les leviers macro-économiques de la « crise ». Mais chaque région peut se prévaloir d’un récit territorial cohérent qui se positionne à la fois sur un axe centre-périphérie et un axe gauche-droite. Dans une période charnière de transition économique et de forte contrainte économique et de forte concentration budgétaire, mais aussi d'accélération de la Réforme de L’État en Belgique, les questions qui ont été posées dans ce travail de politique comparée sont les suivantes : la Wallonie peut-elle retirer des leçons d'autres situations européennes ? Comment évaluer la capacité politique territoriale de la Région ? Quels sont les atouts mais aussi les limites de son modèle de gouvernance ?
Avec le soutien de la Communauté française de Belgique
Photo d'entête : Yves Goethals, Congrès "Bifurcations", Namur, 04.12.2018. (c) Institut Destrée, Droits SOFAM
@InstitutDestree@InstitutDestreewww.linkedin.com/company/destree-institute/ Webmail de MAD-Skills.eu
(c) https://www.institut-destree.eu, en ligne depuis 1996,
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